Il y a un moment où une sorte de lucidité apparait, et d’un seul coup… ce qui n’avait jamais été vu est vu…
Il y a un truc rigolo à faire et simple comme bonjour, c’est de réaliser que la pensée n’est pas personnelle.
Avec une simple question directe, il peut y avoir une brèche dans cette croyance profonde que ce sont « MES pensées », et qu’il y a aussi « TES pensées ».
Pouvez-vous me dire exactement la pensée qui vous traversera dans 5min ?
Il apparait rapidement que c’est totalement impossible.
Pour certains, cela n’aura pas plus de conséquences que ça, et pour d’autres, ça sera une forme de libération ou d’effondrement.
La croyance d’être « SES » pensées, qu’elles nous appartiennent, en soit peut ne pas être un problème, mais pour certaines personnes cette identification est un véritable enfer inconscient.
L’identification aux pensées est toujours une source potentielle de souffrance et de tension, intérieure.
Le jour où l’évidence intérieur profonde que ce ne sont que des pensées, alors un certain recul s’opère et une forme de calme et de paix apparait subtilement.
Alors cette quiétude est goutée, et puis une nouvelle pensée arrive qui raconte une peur, une angoisse, une projection d’un problème, une comparaison, un jugement, et l’identification repart de plus belle, et la pensée apparait: « j’ai perdu cette paix », « j’ai perdu mon éveil ».
Rien n’est perdu, c’est juste que l’attention et l’identification sont orientées vers l’histoire mentale qui se raconte, il ne peut donc plus y avoir la perception du calme et de la paix qui soute cette agitation mentale.
Tout est pourtant toujours là.
La pensée est tellement proche que s’identifier à elle est chose simple.
C’est pour cela qu’une forme de vigilance et d’attention silencieuse est nécessaire pour ne pas retomber dans ce vieux schéma d’identification qui est apparue très tôt (certains disent vers l’âge de 3ans).
Dans la vidéo du jour, on continue sur ce sujet:
➤ La vidéo du jour: https://youtu.be/3QfyRcFdYHM
Bon Week-End à tous 🙂